Kevin Hays & Lionel Loueke Duo

Un duo piano-guitare 
en toute intimité
Dans le cadre du Festival JAZZ SUR SEINE

D’un côté, un pianiste formé à l’exigence du jazz — il s’est fait connaître avec Sonny Rollins, John Scofield ou encore Chris Potter — qui aime emprunter des sentiers buissonniers, faire des écarts vers le répertoire classique et user parfois de la voix en parallèle du clavier. De l’autre, un guitariste chanteur adoubé par Herbie Hancock et Wayne Shorter — avec qui il a fait le tour du monde — dont le jeu percussif rend manifeste les racines africaines. Kevin Hays et Lionel Loueke forment un duo complice, imprévisible, une association de poètes sonores qui aiment édifier ensemble des mondes de musique. De vrais enchanteurs.

Avec : 

  • Kevin Hays (piano, voix)
  • Lionel Loueke (guitare, voix)

 

Dans le cadre du Festival JAZZ SUR SEINE

Édito

Construire une programmation est une responsabilité au regard des innombrables musiciens qui ont fait le choix de s’engager dans une carrière artistique. Qui retenir ? Qui sélectionner dans un champ aussi vaste que celui du jazz, face à une telle profusion ? Tout d’abord, tenter d’offrir un échantillon de talents remarquables, dans toutes les directions que le jazz peut prendre de nos jours, en France comme ailleurs, de ceux qui sont fidèles à une vision respectueuse de sa tradition jusqu’à ceux qui l’empruntent pour mieux tenter d’en élargir le périmètre esthétique. On en trouvera un éventail représentatif parmi les artistes qui prennent part à cette nouvelle saison de Sorano Jazz. Ensuite, s’accorder sur un dénominateur commun : celui de faire entendre une voix originale, quelqu’un qui sache, sur son instrument, développer un discours personnel, quelle que soit sa démarche esthétique. Car au fond, dans le jazz — et c’est une de ses grandes lignes de force de sa modernité — peu importe que la forme soit savante ou simple, que le propos soit avant-gardiste ou classique, ce qui réunit musicien et spectateur est avant tout une forme de sincérité et d’authenticité du geste créatif. Une singularité qui ne s’explique pas nécessairement mais qui, par la combinaison d’une invention et d’une expression, nous donne la conviction d’être face à un artiste qui a la capacité de nous faire entendre quelque chose de différent, d’intègre, de profond et d’émouvant. Pas un des musiciens programmés cette année n’échappe à cette règle ; c’est du moins ma conviction. Que vous la partagiez à l’issue de cette nouvelle série serait la plus belle des récompenses.

Vincent Bessières

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