Ce pianiste a signé au début des années 2000 un disque intitulé « Invisible Cinema » qui fut une petite révolution en soi, parfaite intégration de l’influence de Radiohead au sein du jazz le plus pertinent. Depuis, Aaron Parks a confirmé l’étendue de son talent, auprès de Charles Lloyd ou au sein du collectif James Farm avec Joshua Redman. Ce musicien prodige, qui était déjà sur la route avec le trompettiste Terence Blanchard à peine âgé de 18 ans, renoue avec une inspiration entre rock indé, groove et jazz au sein de Little Big. Un vrai groupe, qui croise les énergies de Greg Tuohey, guitariste réchappé des studios, DJ Ginyard, qui roule sa basse groovy comme du velours, et le batteur Jongkuk Kim, nouveau nom sur la scène new-yorkaise, qui évolue entre swing et electro. Avec Little Big, le jazz continue ses métamorphoses et ses enchantements.